Article 01/2024
Ah, les fêtes de fin d'année 🎊 , période enchantée de festins gourmands 🥮, où chaque bouchée semble être un pas de plus vers le paradis culinaire 🤪. Mais avouons-le, après quelques jours de repas gargantuesques, notre corps crie parfois au secours, submergé par les excès de "mauvais gras". C'est là que les "bons gras" font leur entrée, tels des super-héros gastronomiques prêts à vous sauver !
Alors, comment ces alliés peuvent-ils nous aider à retrouver notre équilibre tout en poursuivant le rêve de se délester de quelques kilos superflus 😉 ?
Suivez le guide, car dans cette aventure post-fêtes, les bons gras sont les héros méconnus qui pourraient bien faire toute la différence ! 🥑🦸♀️
Un lipide est un macro-nutriment. C'est lui, le plus énergétique avec ses 9 kcal/g (comparés aux protéines et glucides, 4 kcal/g). Les lipides sont indispensables à notre fonctionnement. En cas de surconsommation, ils sont mis en réserve dans nos cellules graisseuses.
Les lipides sont principalement constitués d'acides gras, Ils sont apportés soit par notre alimentation soit ils sont synthétisés par notre corps. On en retrouve sous différentes formes, dont :
➡️ les acides gras saturés
➡️ les acides gras poly-insaturés
➡️ les acides gras mono-insaturés
Les lipides sont indispensables car :
🎖️ ils fournissent de l'énergie 🪫, stockable et disponible à tout moment, en fonction des besoins de notre corps
🎖️ ils sont des constituants majeurs 🧱 des membranes cellulaires, des cellules nerveuses et des cellules de la peau
🎖️ ils servent également de transporteurs 🚗 pour certaines vitamines (vitamine A, D, E et K)
🎖️ ils sont utilisés pour la synthèse de diverses hormones 🧬, telles que les hormones sexuelles et le cortisol (hormone du stress)
L'apport quotidien en lipides, en calorie devrait se situer entre 35 et 40% de l'apport énergétique total.
Pour connaitre vos besoins énergétiques journaliers, en fonction de votre âge, poids, taille et activités, voici le lien d'un calculateur.
Par exemple, pour une personne qui doit consommer 2000 kcal/jour, elle devra consommer environ 800 kcal de lipides, ce qui correspond à environ 88g de lipides.
Quelques chiffres :
🧡 2 CS d'huile végétale (30g) = 30 g de lipides
🧡 10 noix de pécan (20g) = 14 g de lipides
🧡 10 amandes (9g) = 5 g de lipides
🧡 1/2 avocat (100g) = 20,6 g de lipides
🧡 1 boîte de sardine (100g) = 11 g de lipides
🧡 1 oeuf au plat/mollet/poché (50g) = 4,5 g de lipides
➡️ Les acides gras saturés sont indispensables pour nos cellules et pour la structure de certaines membranes nerveuses. C'est EN EXCES que l'on pourra parler de "mauvaises graisses" 🙁, car c'est cette surconsommation qui est en lien direct avec les maladies cardiovasculaires et le diabète. Sources alimentaires :
le beurre, la crème fraîche, le fromage, la viande, la charcuterie
les huiles de coco, de tournesol, de pépins de raisin, de palme
➡️ Du côté des acides gras mono-insaturés, on retrouve principalement les ✨ Oméga 9 ✨. Ils sont utilisés par notre corps comme source d'énergie mais également, ils facilitent le transport et l'élimination du cholestérol, d'où son grand rôle de protecteur cardio-vasculaire. Ils entrent dans la composition des structures cérébrales et des membranes cellulaires. Sources alimentaires :
les huiles d'olive, de noisette, de tournesol
les noix de macadamia, noisettes, noix de pécan, noix du Brésil
l'avocat
➡️ Les acides gras poly-insaturés sont représentés par les ✨ Oméga 3 ✨ et les ✨ Oméga 6 ✨. Ils sont dits "essentiels" et doivent obligatoirement être apportés par notre alimentation, car notre corps ne sait pas les fabriquer !
Ils sont impliqués directement dans la vision, les fonctions cognitives, la structure et le développement du système nerveux. Certains interviennent dans la coagulation, l'activité du système immunitaire, l'inflammation, le métabolisme des lipides (propriétés hypolipidémiantes et donc dans le contrôle du poids 👍 !).
⭐ Les oméga 3 participent à la constitution des membranes cellulaires (du système nerveux et de la rétine), diminuent/régulent les processus inflammatoires et allergiques ; et réduisent le risque cardio-vasculaire. Ils sont anti-inflammatoires (anti-douleur, anti-coagulant, vasodilatateur, ...). Sources alimentaires :
les huiles de lin, de cameline, de colza, de chanvre, de noix
les graines de chia, de lin, les oléagineux
les oeufs de poules nourries aux graines de lin
petits poissons gras des mers froides (maquereau, sardine, hareng), saumon sauvage, foie de morue
certains légumes : épinards, choux, laitue, cresson, mâche, pourpier
⭐ Les oméga 6 modulent les réactions allergiques, ont une action sur le système nerveux et favorisent la cicatrisation MAIS augmentent le risque cardio-vasculaire, l'inflammation, les allergies. Ils sont pro-inflammatoires (douleur, fièvre, coagulation, vasoconstriction, ...). Sources alimentaires :
les huiles de tournesol, de pépins de raisin, de soja, ...
viandes, charcuteries, oeufs (provenants d'élevage industriel), le beurre, le fromage, les plats préparés, les biscuits sucrés, chips, ...
le maïs, le soja, l'avoine
Les acides gras Trans sont des graisses hydrogénées (obtenues par un procédé industriel : l'hydrogénation des acides gras insaturés). Cela modifie leur structure, permettant une texture plus ferme et une durée de conservation plus longue. Ceux sont les "mauvais gras" par excellence ! A limiter +++
Sources alimentaires :
les produits apéritifs (comme les chips)
les plats préparés industriels, quiches, pizzas, ...
les biscuits industriels sucrés, les barres de céréales
les viennoiseries, pâtisseries
les pâtes à tarte
les pâtes à tartiner
certaines magarines
les charcuteries
Notre corps est capable de synthétiser tous les acides gras SAUF 2 :
l'acide linoléique (LA), un acide gras oméga 6
l'acide alpha-linolénique (ALA), un acide gras oméga 3
Ils doivent être apportés par notre alimentation, car ils sont utilisés pour produire d'autres acides gras.
Dans la famille des oméga 3, le ALA est métabolisé grâce à des enzymes, en acide eicosapentaénoique (EPA) et en acide docosahexaénoique (DHA). Seulement voilà, différentes études montrent que le taux de conversion des ALA en EPA/DHA est très faible, rendant ces EPA/DHA essentiels également ! L'alimentation ou la prise de supplément sont ainsi nécessaires pour couvrir les besoins quotidiens ! On retrouve principalement les EPA/DHA dans les poissons, les huiles de poissons et les crustacés !
Voici un très bon complément en EPA/DHA des laboratoires Nutrazur OM 3 .
Quels sont nos besoins quotidiens en EPA/DHA ?
Pour un adulte, il est recommandé 250 à 300 mg
Pour un sportif, au moins 300 mg (pour les sportifs de compétition, 1 à 2 g !)
Pendant la grossesse et l'allaitement, pour un développement des capacités cérébrales et visuelles du futur bébé, 450 mg
Pour les enfants et les adolescents, 250 mg
Cependant, la clé réside dans l'équilibre. On a souvent entendu dire que le gras fait grossir, il y a du vrai et du faux !
Même les bons gras doivent être consommés avec modération ! Et certains gras dit "mauvais" sont indispensables.
Comme nous l'avons vu plus haut, les oméga 6 sont pro-inflammatoires alors que les oméga 3 sont anti-inflammatoires. Pour gérer au mieux l'inflammation, il est recommandé d'avoir un rapport oméga 6 / oméga 3 entre 1 / 1 et 4 / 1.
De nos jours, dans l'alimentation d'un Français moyen, on estime que le rapport est de 20 oméga 6 pour 1 oméga 3 !!! Le corps est continuellement dans un état d'inflammation ... On parle d'inflammation chronique, augmentant le risque de cancer, de maladies cardio-vasculaires et de maladies inflammatoires en général.
Ainsi tout excès alimentaire en oméga 6 (surtout d'origine animale) freine la transformation et l'utilisation des oméga 3 (EPA/DHA). Cet excès favorise donc la synthèse des molécules de l'inflammation !
La qualité des huiles végétales est également essentielle :
l'huile devra être vierge, de première pression à froid et bio.
pour les huiles riches en oméga 3, elle devront être utilisées uniquement en assaisonnement et conservées au réfrigérateur (elles ne résistent pas la chaleur ...). De plus, l'oeuf devra être consommé avec le jaune cru (oeuf au plat, mollet, ou à la coque). Pour la cuisson, vous pourrez utiliser l'huile d'olive.
Petit résumé des bonnes pratiques à mettre en place :
🍀 2 à 3 CS d'huile riche en oméga 3 quotidiennement, en vinaigrette ou en assaisonnement sur vos aliments : huile de lin/cameline/chanvre/colza/noix
🍀 des poissons gras, 2 à 3 fois par semaine : sardines, maquereaux, anchois, harengs, saumons sauvages, foie de morue
🍀 1 petite poignée d'oléagineux par jour maximum : amandes, noisettes, noix.
Attention aux amandes, noix de pécan ou noix du Brésil qui ont un rapport oméga 6/oméga 3 défavorable ...
Si vos intestins sont trop sensibles, vous pourrez faire une pré-germination des oléagineux, cf ci-dessous 😁
🍀 réduire les matières grasses animales : viandes grasses (et issues d'animaux d'élevage), le fromage, le beurre, la crème, ...
🍀 éviter tous les produits industriels
🍀 privilégier les produits "bleu-blanc-coeur" : oeufs, lait et viandes. Ce label garantit une alimentation plus riche en oméga 3 du bétail.
En conclusion, si les fêtes de fin d'année nous laissent parfois avec des souvenirs indélébiles de festins généreux en mauvais gras, il est réconfortant de savoir que les bons gras peuvent être nos complices dans le retour à l'équilibre.
En misant sur des choix alimentaires judicieux, comme les avocats 🥑, les noix 🥜 et les petits poissons gras 🐟, nous pouvons non seulement apaiser les remords post-fêtes, mais aussi favoriser une perte de poids saine. Adopter une approche équilibrée en matière de gras, c'est comme donner une seconde chance à nos résolutions, avec le soutien précieux de ces super-héros culinaires méconnus 😉 .
Alors, que l'aventure post-fêtes commence avec une touche de bienveillance envers notre corps et une pincée de gratitude envers les bons gras qui nous guident vers un chemin de santé et de bien-être. À la vôtre, à la santé et à une année pleine de découvertes culinaires équilibrées ! 🌱🍽️✨
A bientôt !
Audrey
Sources
Le guide Terre vivante de la naturopathiehttps://www.lanutrition.fr/bien-dans-sa-sante/les-complements-alimentaires/les-principaux-complements-alimentaires/les-complements-correcteurs-de-l-alimentation/les-omega-3/les-lipideshttps://www.la-vie-naturelle.com/blog/post/acides-gras-monoinsatureshttps://leblognutrition.frRead, Jane A., Philip J. Beale, Dianne H. Volker, Narelle Smith, Annabel Childs, and Stephen J. Clarke. “Nutrition Intervention Using an Eicosapentaenoic Acid (EPA)-Containing Supplement in Patients with Advanced Colorectal Cancer. Effects on Nutritional and Inflammatory Status: A Phase II Trial.” Supportive Care in Cancer: Official Journal of the Multinational Association of Supportive Care in Cancer15, no. 3 (March 2007): 301–7. https://doi.org/10.1007/s00520-006-0153-3.Tartibian, Bakhtiar, Behzad Hajizadeh Maleki, and Asghar Abbasi. “The Effects of Ingestion of Omega-3 Fatty Acids on Perceived Pain and External Symptoms of Delayed Onset Muscle Soreness in Untrained Men.” Clinical Journal of Sport Medicine: Official Journal of the Canadian Academy of Sport Medicine19, no. 2 (March 2009): 115–19. https://doi.org/10.1097/JSM.0b013e31819b51b3Plourde M, Cunnane SC. Extremely limited synthesis of long chain polyunsaturates in adults: implications for their dietary essentiality and use as supplements. Appl Physiol Nutr Metab. 2007 Aug;32(4):619-34. doi: 10.1139/H07-034. Erratum in: Appl Physiol Nutr Metab. 2008 Feb;33(1):228-9. PMID: 17622276https://ciqual.anses.fr/#/constituants/42263/ag-226-4c7c10c13c16c19c-(n-3)-dha-(g-100-g)https://ciqual.anses.fr/#/constituants/42053/ag-205-5c8c11c14c17c-(n-3)-epa-(g-100-g)https://www.nutrazur.fr/post/carence-en-oméga-3-un-danger-pour-la-santé